15.7.10

MMMMMMMMMMMMM

zut, j'oubliais la fête nat !
trêve de plaisanterie, je suis impressionné par Amore (Io sono l'amore) de Luca Guadagnino. Enfin, je veux dire que le film, en tant que récit, ne m'accroche pas spécialement. Il ne contient rien qui me touche réellement (chassés-croisés amoureux dans une riche famille d'industriels milanais). Mais c'est franchement beau à voir, pour le montage, la couleur, le filmage, les plans du début dans la neige — on dirait vraiment la Russie. Même la musique, pour une fois (elle est due à un vrai compositeur contemporain, John Adams, adepte de Steve Reich, pas un musiqueur quelconque) est bluffante. Il y a un peu trop de plans, mais j'aime beaucoup ce filmage bougé avec de nombreux recadrages. Seule réserve : la scène d'amour dans la nature où le parallèle entre les fleurs, les insectes et la renaissance sensuelle de la bourgeoise me semble un peu appuyé (syndrome Lady Chatterley). Bon, ça manque encore de personnages et d'une espèce de mouvement interne. On le trouve juste à la fin, assez folle. J'aime beaucoup le dernier plan (très sombre) post-générique, qui rappelle (presque) Jean-Claude Rousseau

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no entiendo