"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
30.7.10
real
retardataires
† je rencontre régulièrement des gens qui s'excusent de ne pas avoir vu mon film. Comme si c'était une obligation. A vrai dire ils n'ont pas d'excuses car s'ils voulaient le voir — du moins les Parisiens — ils le pourraient encore. Ces dernières semaines, Crime était encore projeté tous les vendredis à l'Entrepôt à 13 h 40. Evidemment, ça peut changer et je ne suis pas sûr que ça se poursuive tout l'été. Mais il est facile de se renseigner. Donc, faites passer le mot. Si vous voulez vraiment le voir, allez le voir. C'est simple
28.7.10
don't believe the hype
27.7.10
pers.
26.7.10
ford
25.7.10
quoi !?
23.7.10
choisir
22.7.10
V
21.7.10
cn/nc
20.7.10
!!!!!!!
rrrrrrr
18.7.10
gesichtbuch
geld
mehr licht
17.7.10
consensus ?
15.7.10
MMMMMMMMMMMMM
13.7.10
a*m*e*r
12.7.10
S M O L D E R S !!!
† je m'aperçois avec stupeur que Nuit noire (2005), l'unique long métrage à ce jour d' Olivier Smolders n'est jamais sorti en France. Je connais mal son œuvre mais je le considère a priori comme un des deux grands cinéastes belges actuels, avec Claudio Pazienza, dont aucun film n'est sorti en salle, mais qui a réalisé des documentaires complètement fascinants. De Smolders j'avais vu Mort à Vignole qui, comme la plupart de ses œuvres, souvent morbides, est un travail philosophique sur la vie et la mort, etc. Avant il avait tourné Adoration, saisissante reconstitution de l'affaire Sagawa, le Japonais cannibale qui avait assassiné sa petite amie hollandaise à Paris puis l'avait mangée (en partie). Smolders a réalisé une dizaine de courts métrages (sortis en DVD dans certains pays), plus ce long métrage, qui donne envie de le voir, si je me fie à ces deux bandes annonces (celle-ci : clic, et celle-là : clic).On peut ne pas apprécier ce mélange de préciosité, de cabinet de curiosités et de considérations d'entomologiste, mais il est désolant que des œuvres aussi recherchées restent inédites. Qu'on se le dise !
i (suite)
8.7.10
sharunas
+ froid que la mort
5.7.10
LAB
4.7.10
3.7.10
0°
† Tempête dans un verre d’eau à propos du Dernier maître de l’air de M. Night Shyamalan : on prétend que le film serait raciste parce qu’on a donné les rôles de méchants à des asiatiques et blanchi les gentils qui, dans la série animée dont le film s'inspire, avaient un teint plus basané. Accusation comique lorsqu’on sait que Shyamalan est lui-même Indien et a la peau naturellement bronzée. On jugera sur pièces à la projo de presse prochaine.
Par ailleurs certains font l’amalgame avec les remakes américains de films étrangers qui seraient aussi une opération raciste, ou du moins xénophobe, visant à remplacer les métèques par des purs wasps. Grosse blague. Hollywood fait des remakes pour la simple raison que les Américains abhorrent les langues étrangères, ne savent pas lire (les sous-titres), ni doubler les films. C’est simplement une forme de protectionnisme commercial. La preuve que ce n’est pas une simple question de racisme : on fait aussi des remakes de films scandinaves. Parallèlement au Jar city US (voir plus bas), voilà le remake de Morse, film de vampire suédois de Tomas Alfredson, rebaptisé Let me in et signé Matt Reeves (Cloverfield). Entre parenthèses, même si on dit que c’est un remake plan par plan, la version américaine a tout faux (cf. bande annonce) en prenant le parti pris inverse du filmage brut et de la lumière étale qui faisaient l’originalité de la version originale. On en est revenu aux bons vieux clairs-obscurs anxiogènes des années 1990, genre Seven ou X-Files