5.7.10

LAB

mission accomplie (à suivre)
Pas grand chose
à dire
de plus. Shyamalan a eu besoin d'un blockbuster pour restaurer sa crédibilité à Hollywood. Il l'a fait avec Le dernier maître de l'air, et à mon sens il s'en est s
orti honorablement. L'idée centrale me plaît beaucoup (la maîtrise des quatre éléments comme forces antagonistes personnifiées par des personnages puissants et des peuples
spécifiques). C'est en gros la réponse du cinéma de kung-fu aux super-héros
yankees. J'aime
moins le décorum, trop lourd. Mais il faut en mettre plein la vue pour faire des entrées, hélas.
Ce qui m'a énormément gêné c'est le relief : jamais je n'ai autant eu l'impression de mettre des lunettes de soleil, très assombrissantes. Le relief est un désastre, une régression. Il faut arrêter ça tant qu'on n'a pas mis au point un procédé
valable. J'en étais au point d'enlever les lunettes régulièrement pour mieux voir ! BOYCOTTONS le 3D relief !!!
Enfin, ça n'empêche pas Shyamalan de demeurer le troisième grand cinéaste païen avec Miyazaki et Weerasethakul
P.S. l'autre aspect gênant du film dont je n'ai pas parlé c'est qu'il est manifestement conçu pour faire l'objet d'une suite. La fin abrupte style “cliffhanger", qui annonce une action prochaine, est extrêmement frustrante. D'autant plus que des rumeurs disant que l'accueil critique a été désastreux aux Etats Unis, le bouche à oreille pas mieux, et les recettes médiocres (70 millions de dollars à ce jour pour un film ayant coûté, dit-on, 280 millions de dollars) cette suite annoncée n'aura probablement pas lieu. Le film restera un orphelin en suspens

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

no entiendo