27.8.09

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k désolé les gars c'était bien tenté. Je viens de voir Gamer, in French Ultimate Game, œuvre parée de tous les atours de la réflexion multimédia sur l'enfer du monde virtuel, et patati et patata [des prisonniers deviennent les gladiateurs réels d'un jeu vidéo]. Mais c'est une idée déjà ancienne (sans parler d'Avalon, de Mamoru Oshii, qui en était la matrice chicos). L'excellentissime et méconnu Robert Sheckley, — dont plus aucune œuvre n'est disponible en librairie (scandale) —, a déjà écrit la même histoire il y a 50 ans dans une nouvelle : Le prix du danger. Au lieu d'un jeu vidéo c'est un jeu télé, mais le principe est exactement le même (Boisset l'a adapté dans les années 1980 - ouf, je ne l'ai pas vu). Le reste n'est qu'une question d'habillage.
Vu le même jour Au voleur de Sarah Leonor, film d'auteur pur et dur, atteint du même complexe que 60 % du cinéma hexagonal depuis A bout de souffle : intégrer l'imagerie du cinéma hollywoodien dans une trame plus flottante et/ou naturaliste, comme si une fiction française style Festival de Belfort ne pouvait pas se penser sans des gimmicks de thriller américain (flinguage, poursuite de bagnole, musique, etc.)

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