"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
17.8.09
--sou--viens (3)
k 14 octobre 1983 : je rencontre Lillian Gish au Royal Monceau le jour de ses 90 ans. C'est sans conteste la personne de tout le cinéma que je suis le plus fier d'avoir connue, même si cela n'a duré que quelques heures. Vous vous rendez-compte, j'ai rencontré une des deux Orphelines, l'actrice de Griffith, le génial pionnier du cinéma, l'actrice du Vent de Sjöström, et de La nuit du chasseur (même si je n'aime pas trop ce film). Elle nous a parlé de faits qui s'étaient déroulés dans les années 1910 (cf. Cahiers du cinéma n°353). Honnêtement, j'ai un peu oublié les détails de l'entrevue, mais je me souviens de ma fierté. Le moment qui me reste, c'est celui où Xavier Lambours l'a photographiée dans l'escalier de l'hôtel (lieu qui comme Lillian Gish n'existe plus), où on avait installé un fauteuil. Je ne sais plus qui le lui a demandé ni pourquoi, mais à un moment elle a détaché ses cheveux qu'elle portait le plus souvent serrés en nattes autour de la tête. On a découvert qu'ils étaient, certes blancs, mais surtout infiniment longs et fins, comme dans sa jeunesse. Elle les lâchés sur ses épaules et le photographe a appuyé sur le bouton… La classe et la beauté à l'état pur
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