18.3.10

suite et fin

le reste du film de Loznitsa : vie quotidienne d'une ou deux familles russes à la campagne. Mon pressentiment s'est confirmé. Trop découpé, presque scénarisé. C'est plus confortable ainsi, plus fluide, mais ça manque aussi de tension, de force. Je ne suis pas un fanatique du plan séquence, mais dans le plan séquence il y a un suspense totalement absent ici. D'ailleurs, le documentaire sur la vie privée est à mon sens le sous-genre le plus casse-gueule et difficile qui soit. Comment obtient-on que les gens qu'on filme ne fassent pas attention à la caméra ? Qui dit qu'on ne les dirige pas ? Il y a trop d'enchaînements entre les voix off et les voix in. Par exemple une femme se lave les dents et on entend un homme (son père ?) lui dire que le thé est prêt. Séquence d'après elle arrive dans la pièce ou l'homme l'attend devant la table et les tasses de thé. Ça s'appelle du découpage. Ce n'est pas forcément mis en scène, mais je n'adore pas ce style de cause à effet dans un documentaire. Cela dit, le film n'est pas mal, mais son style en banalise à outrance le propos. Il n'y a que dans les dialogues qu'on perçoit un malaise (fils alcoolique et inactif, enfants orphelins adoptés). Il faudrait que ça se sente un peu aussi à l'image. Dommage, j'avais vraiment aimé le prologue

hier j'ai vu Domaine de Patrick Chiha. Top chicos. Que dis-je : hyper-top chicos. Pourtant j'ai plutôt apprécié dans l'ensemble. Sans doute à cause de la marche, des promenades dans le parc de Bordeaux. (ce qui me soûle c'est la frime gay, le mec qui se prend pour Joan Crawford : on est pas loin du défilé de mode). Je vais réfléchir à la question

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