20.6.09

ma*ni e

k quand je lis le mot diégèse je sors mon revolver. Je l'ai aperçu dans un blog de premier (ou plutôt de première) de la classe sur lequel je suis tombé par hasard, bourré de disserts rasoir sur le cinéma etc. Je cherchais sur Google s'il y avait bien comme dans mon souvenir une automutilation du sexe féminin dans Cris et chuchotements. Oui, c'est le cas, sauf que ça date des années 1970 et que tout reste hors-champ, of course. Amusant dans ce blog, elle se demande si Lars von Trier est le continuateur de Bergman, avant de décréter que c'est plutôt, finalement, Sokourov. Ah ouais, super…
A part ça ce matin j'ai encore moins dormi, car j'ai trouvé plus bruyant que Transformers : Public enemies de Michael Mann, qui reste un plaisant styliste, mais un piètre raconteur d'histoires. Il avait bluffé son monde avec Heat, à la suite de quoi on lui a accordé beaucoup de crédit. Mais maintenant il faut qu'il le rende. Il confirme encore une fois qu'il n'est pas à la hauteur. J'ai adoré le cadr(ag)e de son film et beaucoup réfléchi aux mérites comparés de
la pellicule argentique et du numérique (le film est en numérique), en me disant qu'ils ont tous deux leurs avantages et inconvénients (trop long à expliquer). Enfin, si je me posais des questions comme ça, c'est que je n'entrais pas du tout dans le film. On a l'impression d'avoir tout déjà vu des centaines de fois. C'en est soûlant. Un film archi-classique mais traité de façon trop distante. Il y a tous les morceaux de bravoure obligés, mais sans intensité, tout est dosé, posé, poseur. Dillinger est un héros sympathique et banal. A la limite, on se demande pourquoi il est gangster (parce que son père le frappait ? — sic/lol). Bon, il y a des beaux plans, mais à quoi ça sert les beaux plans ? Cela dit, après, j'ai vu un film encore plus insignifiant. C'est la série…

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