18.6.09

g ris

k journée déprimante car : 1. ciel gris ; 2. impression de rien faire ; 3. fainéantise réelle ; 4. film déprimant, Parque via, qui pousse à leur comble les options plates et behavioristes du cinéma mexicain : tout ce qui est raté dans le film est de l'ordre de la fiction ; tout ce qui est réussi provient du documentaire. Ridicule accumulation de faits sordides à la radio. Pourquoi n'a-t-on pas fait un documentaire sur le personnage (qui d'ailleurs joue lui-même son propre rôle) ? Mais le film aurait-il été bardé de prix sans l'acting-out final, qui tombe comme un cheveu sur la soupe ? Vu une adaptation télé de Daeninckx par Orso Miret pour la série Suite noire : On achève bien les disc-jockeys. Titre bidon (y a pas de DJ), film bien emballé. Pourtant il prend l'eau de tous côtés. Ce qui me frappe ce sont tous ces petits détails cousus de fil blanc. Finalement, ce qui gêne, c'est tout ce qui fait intrigue. C'est laborieux. Les infos à la radio dans Parque via, je me disais tout le temps : pourvu que ça ne soit pas une bande annonce de la fin. Et si, hélas… Idem dans le Miret : cette histoire de portables à la mord-moi-le-nœud… Une fiction réussie doit donner l'impression du hasard. Rideau

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