12.1.10

serial

je n'ai rien contre les séries télé. Je reste curieux. Et comme je l'ai déjà dit, j'ai peut-être été le premier à écrire (longuement) sur des séries dans les Cahiers du cinéma. Mais il y a un problème prosaïque et matériel : non seulement il faut les télécharger, les streamer, et tutti quanti, ce qui prend déjà pas mal de temps ; en plus, elles sont extrêmement nombreuses. Ensuite il faut les regarder, ce qui prend encore plus de temps. Alors je ne comprends pas comment, à moins d'être souffrant, retraité ou rentier, on pourrait réussir à suivre toutes les séries intéressantes, et parallèlement aller au cinéma (quand comme moi on y est professionnellement contraint), et puis lire un peu et écouter de la musique. Certains y arrivent. Pour moi, il faudrait plusieurs vies. Le seul rythme qui me convient c'est un visionnage hebdomadaire, comme lorsque Lost était diffusé sur TF1 cet été. A ce propos, j'ai entendu à la radio ce matin qu'Obama aurait été contraint de différer le traditionnel discours présidentiel sur l'état de l'Union, initialement prévu le 2 février 2010, car c'était aussi le jour du démarrage de la dernière saison de Lost aux Etats-Unis. Incroyable : la fiction dicte sa loi à la politique ! (En fait, pour certains, ce report à cause de la diffusion de Lost ne serait qu'un prétexte tactique. Il permettrait à Obama d'attendre que sa réforme du système de santé soit entérinée avant de faire son discours)

je me demandais d'où sortait ce groupe annoncé à Bercy avec force affiches : Thirty seconds to Mars. Ce n'est pas la première fois que je passe à côté d'un phénomène populaire. Après vérification, surprise : Thirty seconds to Mars est le groupe de l'acteur Jared Leto, qui apparemment parvient à mener deux carrières de front. Ecouté vaguement quelques extraits sur Itunes. Ouh, là là, la soupe ! Une sorte de pop-rock à la U2 avec un zeste d'emo en prime… Je comprends que ça plaise. Personnellement, mon type de power-pop à moi, c'est plutôt Queens of the Stone Age… Leto se trouve par la même occasion en pleine actualité cinématographique, puisque demain sort Mr. Nobody de Jaco Van Dormael, une fable surréalistico-futuristico-publicitaire dans laquelle il a le rôle principal. Au moins, il est cohérent dans la gnangnantise

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