† je me demandais d'où sortait ce groupe annoncé à Bercy avec force affiches : Thirty seconds to Mars. Ce n'est pas la première fois que je passe à côté d'un phénomène populaire. Après vérification, surprise : Thirty seconds to Mars est le groupe de l'acteur Jared Leto, qui apparemment parvient à mener deux carrières de front. Ecouté vaguement quelques extraits sur Itunes. Ouh, là là, la soupe ! Une sorte de pop-rock à la U2 avec un zeste d'emo en prime… Je comprends que ça plaise. Personnellement, mon type de power-pop à moi, c'est plutôt Queens of the Stone Age… Leto se trouve par la même occasion en pleine actualité cinématographique, puisque demain sort Mr. Nobody de Jaco Van Dormael, une fable surréalistico-futuristico-publicitaire dans laquelle il a le rôle principal. Au moins, il est cohérent dans la gnangnantise
"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
12.1.10
serial
† je n'ai rien contre les séries télé. Je reste curieux. Et comme je l'ai déjà dit, j'ai peut-être été le premier à écrire (longuement) sur des séries dans les Cahiers du cinéma. Mais il y a un problème prosaïque et matériel : non seulement il faut les télécharger, les streamer, et tutti quanti, ce qui prend déjà pas mal de temps ; en plus, elles sont extrêmement nombreuses. Ensuite il faut les regarder, ce qui prend encore plus de temps. Alors je ne comprends pas comment, à moins d'être souffrant, retraité ou rentier, on pourrait réussir à suivre toutes les séries intéressantes, et parallèlement aller au cinéma (quand comme moi on y est professionnellement contraint), et puis lire un peu et écouter de la musique. Certains y arrivent. Pour moi, il faudrait plusieurs vies. Le seul rythme qui me convient c'est un visionnage hebdomadaire, comme lorsque Lost était diffusé sur TF1 cet été. A ce propos, j'ai entendu à la radio ce matin qu'Obama aurait été contraint de différer le traditionnel discours présidentiel sur l'état de l'Union, initialement prévu le 2 février 2010, car c'était aussi le jour du démarrage de la dernière saison de Lost aux Etats-Unis. Incroyable : la fiction dicte sa loi à la politique ! (En fait, pour certains, ce report à cause de la diffusion de Lost ne serait qu'un prétexte tactique. Il permettrait à Obama d'attendre que sa réforme du système de santé soit entérinée avant de faire son discours)
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no entiendo