30.1.10

ChrOO

parfois, les petits pédants de Chronicart m'amusent. Parfois. Parfois, ils m'énervent. Parfois, je suis d'accord avec eux. Souvent je trouve qu'au fond ils sont très conformistes. Ils ont beau jargonner à qui mieux mieux, je ne suis pas dupe. Les gens qui emploient des mots savants ou étrangers à tout bout de champ sont suspects. Longtemps j'ai tenté d'écrire de manière ampoulée et frimeuse, mais ça m'a passé. Les auteurs que j'admire le plus sont intelligibles. Comme disait Nicolas Boileau : "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement…” C'est pourquoi je me suis poilé quand j'ai lu dans Chronicart à propos du docu chicos de Pedro Costa, Ne change rien : A ce degré de psittacisme, la durée ne veut plus rien à dire” (sic). On emploie un mot recherché mais dans la même phrase on fait une faute de syntaxe. Cherchez l'erreur. L'ennui avec Internet c'est qu'il n'y a pas de secrétaires de rédaction, donc personne pour relire la copie de ces petits précieux. Tout fout le camp
P.S. Je ne connais pas bien Chronicart. Je viens par curiosité de lire un article de la rubrique littérature. C'est exactement le contraire de ce que je disais sur les critiques ciné : langage fluide et limpide. Ouf !

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