11.6.10

RDV 9, RUE FRANCIS DE PRESSENSÉ 75014 20 H

la fréquentation de ce }*^@!!!? blog augmente. Peu me chaut !
Deux facteurs l'expliquent : la presse qui a généreusement accompagné la sortie de mon magnifique chef d'œuvre inoxydable et moulé à la louche et, effet concomitant, les billevesées de Isabelle R. sur son propre blog. Si c'est tout ce que produira la sortie de mon film, je préfère arrêter ce blog tout de suite. Si tous les fainéants du monde, si tous les touristes du net voulaient se donner la main et, au lieu de lire ce blog, se rendre toutes affaires cessantes rue Francis de Pressensé dans le 14e arrondissement de Paris à 20 h un soir pour voir mon œuvre obscure et mille fois plus intense et personnelle que ce que je suis en train d'écrire là, eh bien ce blog aurait servi à quelque chose, et la nécessité de la critique de cinéma se trouverait confortée, comme défricheuse de territoires vierges et passeuse de bibelots rares et fragiles. Quant aux provinciaux et aux étrangers, je ne sais pas, moi, louez un bus, affrétez un charter ! (Les Normands devraient avoir droit à une séance de rattrapage puisque Crime est programmé au Café des images de Hérouville [près de Caen] dans peu de temps)
P.S. Pendant ce temps, Eva Ionesco (en photo) — élément essentiel et unique du glamour de Crime —, dirige enfin son premier film (autobiographique) avec Isabelle Huppert dans le rôle de sa mère, la photographe Irina Ionesco. Enfance bizarre c'est sûr. Eva n'avait pas 15 ans quand je la croisais (sans la connaître) au Palace, ravissante poupée princesse (ce qu'elle réfute dans le titre de son film) de ce gang de punks-disco qui nous snobaient et nous traitaient de “rats”. J'aime beaucoup Eva
P.P.S. Trois de mes acteurs principaux réalisent en ce moment : Ossang finit son dernier long, Eva tourne son premier, Philippe Petit (Muinski) termine son deuxième long métrage, un documentaire intitulé Danger Dave, et écrit le prochain, une fiction. Il y a trois autres cinéastes parmi les figurants de la fête : Pierre Merejkowsky, Wael Noureddine, et Bernard Cerf, qui est également mon producteur

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