28.6.10

black

l’ennui avec L’autre monde c’est que la partie virtuelle, l’univers du jeu Black hole, est infiniment plus belle que la partie réelle. Grosse déception par rapport à Qui a tué Bambi ?, le premier film de Gilles Marchand, qui baignait vraiment dans un climat mystérieux d’un bout à l’autre. C’est pas comme Summer Wars, ou la partie réelle (dessinée) est aussi réussie que la partie virtuelle (dessinée). Mais que voit on en lisant le générique ? Que le réalisateur de la partie Black Hole de L’autre monde (qui entre parenthèses porte le bien plus beau titre de Black Heaven en anglais) n’est pas Gilles Marchand mais Djibril Glissant. Moralité : j’ai beaucoup aimé le film de Djibril Glissant inclus dans L’autre monde. Tout comme j’avais nettement apprécié le premier long métrage de Djibril Glissant (malgré quelques réserves sur le scénario), intitulé L’éclaireur. Je le clame donc tout haut ici : Djibril Glissant est un cinéaste dont la France ne peut pas faire l’économie. Je somme Monsieur le Ministre de la Culture de lui accorder dare dare les moyens de tourner le film qu’il souhaite. Facétieux le Djibril, il a utilisé l’image de l’avatar Gordon (de Black Hole) comme photo sur Facebook. Une manière comme une autre de signer son œuvre. Bref, allez voir L’autre monde et fermez les yeux pendant les parties live, parfois embarrassantes…
SUITE pour moi L'autre monde est une version diluée d'un univers gothico-pervers-méditerranéen qui était à l'état de concentré dans Amer de Bruno Forzani et Hélène Cattet — à ce jour et à mon sens le plus impressionnant (le seul ?) film français de l'année. J'y repense souvent. A coup sûr un couple de cinéastes en qui je fonde un grand espoir

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