17.6.10

brit

à un moment, le cinéma anglais était presque branché. Je me souviens d'être allé voir avec une certaine curiosité, presque impatience, La compagnie des loups de Neil Jordan, le jour de sa sortie, à Londres (je n'avais certes pas fait le voyage exprès). C'était dans les années 1980, au moment où la New Wave (musicale) était à son apogée. Mini-période d'effervescence après la vague punk. Puis il n'y a vraiment plus rien eu de marquant en provenance de là-bas. Le cinéma anglais s'est effacé, fondu, banalisé (quelques Mike Leigh et Ken Loach par ci par là, en pilotage automatique). Idem, pour la musique qui n'a plus connu de renouveau important depuis (des groupes, certes, mais en ordre dispersé).
Evidemment, je n'ai pas aimé La compagnie des loups, adaptation chichiteuse, baroquisante, psychanalytique du Petit chaperon rouge. Mais au moins, il y avait eu l'attente. Hier, j'ai vu le dernier film de Neil Jordan, Ondine, encore une sorte de transposition de conte de fée (ici Ondine de Jean Giraudoux, sorte de Petite sirène inspirée de la mythologie grecque). Là, excitation zéro, peu de personnes dans la salle de projection. Ennui permanent, folklorisme irlandais, image bleutée en permanence (pourquoi ?). Le cinéma britannique est devenu ce qu'on en disait jadis : pas grand chose

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