3.6.10

entering indifference

ce qui m'énerve n'est pas que les gens aiment ou n'aiment pas mon film, mais qu'ils ne le disent pas. J''ai croisé certains collègues critiques qui soit n'ont rien dit (alors qu'ils l'ont vu), soit y ont très vaguement fait allusion, sans se mouiller. Evidemment je n'attends pas de miracles de ceux qui défendent le ventre mou du cinéma d'auteur bien pensant (Honoré, Hansen-Love, Assayas, Kechiche, voire Coppola, père et fille). Comment pourraient-ils aussi aimer mon film ? J'en suis réduit à me satisfaire de la critique de Studio CinéLive, négative mais en tout cas concrète (sans parler des louanges du cinéaste Cyril de Gasperis). Tout me semble préférable à l'indifférence. Pour l'instant je confectionne moi-même l'affiche qui sera exposée dès mercredi prochain dans le hall du cinéma L'Entrepôt. On fait du cinéma artisanal ou on n'en fait pas
P.S. dernière minute : une excellente critique sur ce site : clic
P.P.S. : évidemment ils parlent tous de Lynch, les paresseux. Pourtant, la plupart des références sont à chercher à l'Est. Go East, young man…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

no entiendo