28.5.10

spl

Splice c'est Avatar revu et corrigé par Cronenberg (avec un zeste de Ricky). Ne me demandez pas pourquoi, j'en ai l'intuition, mais c'est un peu compliqué et j'ai la flemme d'expliquer en détail. En tout cas, c'est une histoire de clone — pas d'avatar/clone —, envisagée sur un mode adulte, organique et cru. Tout le contraire de la disneyerie fatale ou fœtale de Cameron. Je n'en attendais pas autant de Vincenzo Natali, le réalisateur de Splice, dont les films précédents (Cube, Cypher et Nothing) m'avaient passablement déconcerté en raison de leur aspect clinique et abstrait. Cette fois Natali mêle le clinique et l'organique de façon optimale, s'affirmant d'emblée comme un des nouveaux maîtres de la science-fiction (au sens propre). Il y a beaucoup de choses à dire sur ce film à la pointe de l'actualité, et j'espère que l'on en percevra la portée et la force visionnaire. Ce n'est pas un chef d'œuvre mais indéniablement un jalon

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

no entiendo