"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
31.5.10
mmmmmmm
histoire d'O
29.5.10
bokanowski for ever
voulais lui demander des conseils techniques), comme la plupart des réalisateurs que j'admire. Il fait partie de ces singuliers du cinéma que j'adorerais produire si j'en avais la possibilité. Il y a une citation laudative des frères Quay sur la jaquette de l'édition anglaise des courts métrages de Bokanowski. Ça ne m'étonne pas. Ils sont de la même famille (esthétique)
28.5.10
spl
27.5.10
M. L.
† en feuilletant le Tulard, dico médiocre mais parfois utile, j’ai découvert par hasard un film tchèque de 1967 dont je n’avais jamais entendu parler : Marketa Lazarova, signé par un cinéaste inconnu (pour moi), Frantisek Vlacil. Ce que j’en ai lu m’a donné envie d’en savoir plus. J’ai trouvé le film entier (mais compressé et par bouts) sur YouTube. J’en ai regardé tout de même 50 minutes (sur 160) avant de déclarer forfait car, comme je l’ai dit il y a deux jours, je n’aime pas voir les films dans de si mauvaises conditions. Une histoire de brigands et de seigneurs filmée dans la neige et située au Moyen-Age. Un petit côté André Roublev et Chevaux de feu, tournés à peu près à la même époque (bénie pour l'art). Par moments c’est aussi lyrique, grâce à la conjonction
du noir et blanc contrasté, du filmage adéquatement heurté, de la reconstitution simple mais juste, de l’alternance de réalisme et de magie, d’une sauvagerie sans effets, etc. Parfois un chouïa théâtral (parfois pas du tout). Certains personnages (jeunes) sont encore trop clean, trop beaux dans le contexte, mais c’est une des rares fois où j’ai eu le sentiment qu’on y était, que j’y étais. Exactement ce que Pavel Lounguine aurait dû visionner en boucle avant de réaliser son film sur Ivan le Terrible (Tsar). A cela s'ajoute une fabuleuse musique de Zdenek Liska, sorte d’oratorio (à la Carl Orff) qui ponctue en permanence le récit divisé en chapitres. J’ai découvert que le film était sorti en DVD chez Malavida en 2009 (bande annonce : clic). C’est sûrement mieux en DVD que sur YouTube, mais j’espère encore le voir en salle un jour. Je préfère l’immersion sensorielleLOL-ST
25.5.10
télé/ciné/dvd
† j’ai la télévision depuis 1997-98 environ (uniquement les 5 chaînes hertziennes), mais je ne regarde jamais de films (des bouts parfois) et rarement des séries. Idem pour les DVD. J’en ai accumulé pas mal grâce ou à cause de mon travail, mais je ne m’en suis jamais acheté. Certes, j’en ai offert. Contrairement à la génération actuelle (et à la précédente) je n’ai pas biberonné au petit écran. Dans mon enfance nous n’avions pas de télé à la maison. Nous allions au cinéma. Mes parents n’ont acheté un téléviseur que lorsque je suis parti, à 18 ans. Après, je n’avais pas de télé non plus. J’écoutais beaucoup la radio et à une période j’allais au cinéma tous les jours (j’avais des cartes gratuites des cinémas Action et Olympic : merci Causse et Rodon ; merci Frédo). Moralité : je n’arrive quasiment pas à suivre un film sur un petit écran (même si j’y suis parfois contraint pour écrire un article). Trop de distractions. Je ne sais pas comment certains arrivent à regarder les films sur Internet dans des versions piratées d’une qualité immonde. Comment peuvent-ils écrire sur des films vus dans des conditions aussi déplorables ? Je ne vais pas sortir le couplet nostalgique sur la salle de cinéma, mais il faut bien dire que le fait de se déplacer et de s’asseoir dans une salle obscure fait beaucoup pour la force et le mystère du cinéma. Le contenu n’est pas tout. Le cadre compte énormément. Mais bon, tout est relatif. J’ai par exemple adoré découvrir une flopée de courts métrages en DVD des frères Quay que ceux-ci ont gravé spécialement pour moi lorsque je leur ai rendu visite à Londres en 2008. Depuis des années, j’ai envie de revoir Vampyr de Dreyer — je ne l'ai vu qu'en VHS incomplète. J’attends qu'il soit réédité pour le voir en salle, mais ça n’arrive jamais. Je pense donc me résoudre à acheter le DVD du film, ce qui serait déjà bien. Dire que dans ma prime jeunesse nous étions allés en bande à la Cinémathèque pour voir Vampyr. Mais nous n’étions restés que cinq minutes ! Bête époque punk
† depuis Spinal Tap (film surestimé) de Rob Reiner, difficile de prendre au sérieux un documentaire sur le hard rock/heavy metal . Pourtant, après celui sur le groupe Anvil, sorti l'an dernier, on en annonce un autre sur Rush (Rush : beyond the light), groupe qui existe depuis la fin des années 1960 et qui, semble-t-il, est encore très populaire en Amérique du Nord. Je ne connaissais pas. Rush comme Anvil sont Canadiens. Cinématographiquement parlant il semble que le film sur Anvil (je ne l'ai pas vu) soit un chouïa plus intéressant
22.5.10
ring
21.5.10
ras
losers weepers

19.5.10
WW
SS
DL=CD


JLG=YSL
15.5.10
studioline
3
14.5.10
back from (to) Italy
† à propos, commencé la lecture des Mystères d'Udolphe de Ann Radcliffe, qui inaugure mon exploration du gothique anglais. Ça part assez bien dans une préciosité guindée mêlée d'angoisse. Cela dit, toujours pas fini Le Décaméron — ça ne saurait tarder12.5.10
rRr
† séjour à Rome au cours duquel j'oublie (presque) le cinéma. Au ciné-club de la Villa Médicis, j'ai revu Bianca de Moretti et me suis aperçu de son étonnante proximité avec Buñuel (réjouissant fétichisme du pied) et Ferreri (satire de l'école). Depuis cette époque, Moretti semble avoir beaucoup perdu. Il tourne même actuellement en studio (partiellement) un film, Habemus papam, où le pape est incarné par Piccoli. Moretti joue son thérapeute. Deux idées tartes à la crème italiennes, déjà bien explorées par Marco Bellochio. Que Moretti fasse du suivisme ne dit rien qui vaille… Je regrette vraiment ses journaux filmés
† je rattrape Mother de Bong Joon-ho. Grosse déception. On n'est jamais très loin du réalisme poétique. D'autre part l'utilisation facile des débiles mentaux devient un cliché du ciné coréen (cf. Oasis et Marathon). Heureusement dans ce pays il y a Hong Sang-soo, qui ne déçoit jamais. Dire qu'il m'avait invité à Séoul et que je n'irai sans doute jamais. Ça ne serait sans doute pas une bonne idée
P.S. Ça me rappelle le film de Bollywood vu il y a pas longtemps, My name is Khan, où Shah Rukh-Khan joue un autiste : Rainman rencontre le 11 septembre 2010…
5.5.10
enter the crime




