2.2.10

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je pense pouvoir expliquer l’engouement accru pour les séries télé. Elles ont un effet addictif que n'aura jamais (ou rarement) le cinéma. C'est d'abord dû à la solitude. Les urbains occidentaux sont de plus en plus seuls. S’ils vivent en couple c’est souvent éphémère. Même si ça ne l’est pas, la série est un substitut de famille. Une famille virtuelle. Un ersatz convivial. Semaine après semaine, année après année, on a régulièrement rendez-vous avec des gens qu’on connaît et qu’on a plaisir à retrouver (l'exemple le plus éclatant étant Friends, qui parle justement d'une bande de copains, comme son titre l'indique). D’autre part, si on va souvent au cinéma en groupe, on regarde rarement le petit écran à plusieurs. Encore moins les écrans d’ordinateurs. Et comme de plus en plus de gens voient les séries sur leurs PC… La série est donc aussi un plaisir solitaire

j’ai failli croire pendant quinze bonne minutes que j’allais enfin aimer un film d’Atom Egoyan. Et puis patatras… J’aurais dû me méfier (de la musique et) du graphisme du titre, Chloe, évoquant la marque Chanel. Le pompon : la séquence lesbienne soft, sommet de la vulgarité egoyenne

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