"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
26.2.10
^$^$^$^$^$^$^$^$^$^$^$^$^$^$^$
24.2.10
vite
21.2.10
C & moi
† je sais que je ne devrais pas reparler de Cameron car il ne le mérite pas. Mais je ne me remets pas de sa putasserie qui revient à mettre la grosse artillerie hollywoodienne (moyens techniques + marketing dévastateur) au service d’une bluette (ou bleuette) néo-rousseauiste. Autrement dit, le rouleau-compresseur du cinéma américain fait semblant de célébrer la victoire des “peuples premiers” sur les vilains impérialistes occidentaux. Du baratin : c'est un vilain film impérialiste occidental comme un autre, après lequel l’herbe cinématographique ne repousse plus. D’ailleurs Cameron n’a toujours pas répondu à la tribu indienne, les vrais Na'vis, qui lui a demandé son aide dans Variety. Il est vrai que son blabla humaniste est seulement virtuel, comme ses pantins céruléens. — PS. Je signale à cette occasion que la couleur des Na'vis est un emprunt direct à l'hindouisme, puisque le dieu Krishna est habituellement représenté en bleu ; idem pour le mot “avatar”, mot sanskrit qui désigne les incarnations du dieu Vishnou.
Je suis content de faire partie de l’underground, complètement à l’opposé du spectre (livide) du cinéma en 3D numérique truffé d’ectoplasmes grossiers. Je suis content d’avoir fait un film intitulé Crime dont le budget équivaut sans doute à celui des cure-dents de James Cameron. Je viens d’apprendre que ce Crime va être visible dans une configuration tout aussi minimaliste, au cinéma l’Entrepôt à Paris, probablement vers le mois de juin. J’en reparlerai. Mais c’est d’ores et déjà un des événements cinématographiques français de l’année, faute de combattants. Sa particularité est simplement de ne rien singer de contemporain, de ne pas ressembler à ce que le robinet d’eau tiède déverse chaque semaine sur les écrans. Après on peut gloser, ergoter sur son contenu, sa consistance ou son inconsistance. C’est annexe. Fin du buzz et du marketing viral
P.S. Cameron prépare Battle Angel, adaptation du manga Battle Angel Alita (alias Gunnm), qui fait penser à un mélange de Blade Runner et de Nikita. Bref, retour à la case Terminator
19.2.10
18.2.10
17.2.10
touche pas à Suspiria, coco !
† je ne connaissais pas les films d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau. Je viens de voir leur dernier, L'arbre et la forêt, prix Jean Vigo — mazette — et j’ai été atterré. Ça se passe en 1999 et on dirait que ça date des années 1960. Les années 1960 les plus bourgeoises et poussiéreuses, pas celles de la Nouvelle Vague et du rock garage. Je ne vais pas me lancer dans une critique argumentée, car comme je l’ai déjà dit je ne fais pas de critique sur ce blog. Mais après avoir vu ça, tous les navets français clinquants et dans l’air du temps me semblaient plus vrais et vivants que cet imbuvable salmigondis. Je dois dire que l'apparition de Guy Marchand dans la scène d’ouverture (en passant, la seule scène potable du film), m’a rappelé le mauvais souvenir de Dans Paris. Se méfier de Guy-Guy, devenu sur le tard la mascotte des Ôteurs français. Pourtant dans L'arbre il y a deux acteurs que j’aime bien : Catherine Mouchet, toujours plaisante même si elle n’a quasiment jamais eu de rôle à sa hauteur ; et François Négret, qu’on est enfin en train de redécouvrir, des lustres après De bruit et de fureur. C’est drôle d’ailleurs, j’ai failli faire des films avec deux acteurs découverts par Brisseau. D’abord l’irréelle Emmanuelle Debever (il y a très longtemps), actrice de Un jeu brutal. Je l’ai hélas perdue de vue après. Et puis François Négret, qui était d’accord pour jouer dans ma version de Bartleby. Il y aurait été formidable. Hélas ces films ne se sont pas faits car je n’ai pas su trouver d’argent. Dans L’arbre et la forêt, Négret s’en sort très bien avec son rôle ingrat. Mais il lui faudrait un vrai film. On va crier au miracle, mais c’est quand même une grosse bouse culturelle, politiquement correcte à mort
16.2.10
-totem-

12.2.10
rouge
11.2.10
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

6.2.10
888888889999999

Kick Out The Jams
////back\\\\
Le parti néo-nazi allemand NPD pourra distribuer ses CD devant les écoles
L'office allemand de protection de la jeunesse n'a pas trouvé d'arguments pour interdire les disques en question qui contiennent des interviews de membres du NPD.
après on nous dit que les Allemands sont traumatisés par le nazisme et tutti quanti !
Cela pourrait-il se passer en France ? Pour l'instant, ça m'étonnerait
4.2.10
ppppppppppppp
3.2.10
---écoute---
2.2.10
-----=-----
† je pense pouvoir expliquer l’engouement accru pour les séries télé. Elles ont un effet addictif que n'aura jamais (ou rarement) le cinéma. C'est d'abord dû à la solitude. Les urbains occidentaux sont de plus en plus seuls. S’ils vivent en couple c’est souvent éphémère. Même si ça ne l’est pas, la série est un substitut de famille. Une famille virtuelle. Un ersatz convivial. Semaine après semaine, année après année, on a régulièrement rendez-vous avec des gens qu’on connaît et qu’on a plaisir à retrouver (l'exemple le plus éclatant étant Friends, qui parle justement d'une bande de copains, comme son titre l'indique). D’autre part, si on va souvent au cinéma en groupe, on regarde rarement le petit écran à plusieurs. Encore moins les écrans d’ordinateurs. Et comme de plus en plus de gens voient les séries sur leurs PC… La série est donc aussi un plaisir solitaire
† j’ai failli croire pendant quinze bonne minutes que j’allais enfin aimer un film d’Atom Egoyan. Et puis patatras… J’aurais dû me méfier (de la musique et) du graphisme du titre, Chloe, évoquant la marque Chanel. Le pompon : la séquence lesbienne soft, sommet de la vulgarité egoyenne