28.10.09

-^guigui^-

k deux films aujourd'hui, dont le dénominateur commun est Valérie Benguigui : La famille Wolberg de la collègue A. Ropert — que je n'ai pas l'heur de connaître — et La Sainte Victoire de F. Favrat (où, chose insensée, Christian Clavier joue un député-maire de gauche !). On aimerait que le Ropert ait un peu du souffle romanesque et de l'énergie du Favrat ; et que le Favrat ait un peu du sens pointu de la notation et de l'acidité du Ropert. A part ça, RAS. Comme disaient les Who : "We won't get fooled again". Le cinéma français continue à ne pas m'intéresser — hormis les miracles d'Irène (le Cavalier, sorti aujourd'hui) et des Herbes folles (le Resnais zinzin, next week).
P.S. Eva Ionesco qui avait apparemment un rôle plus conséquent dans La famille Wolberg a été sucrée au montage. Elle n'a plus qu'une seule réplique, genre : "Eh bien merci". Scandale pour cette excellente comédienne, trop cantonnée aux seconds rôles (on va la revoir aussi dans le prochain Claire Denis). Dans mon film Crime, elle a le premier rôle féminin – même s'il n'y a pas des tonnes de dialogues. Dans certains plans elle y est splendide. Pourra-t-on le voir un jour ? Dès qu'il y a une projo en vue, j'invite tous les lecteurs de ce blog.
P.P.S. Eva Ionesco est aussi photographe et cinéaste. Elle prépare son premier film, très autobiographique, qui retracera son enfance étrange : elle fut la modèle favorite de sa mère zarbi, la photographe pré-gothique Irina Ionesco. Le film a une actrice principale (Huppert), des producteurs, mais ne semble pas facile à mettre en route, dixit Eva, ne serait-ce qu'en raison du sujet un peu délicat à notre époque (enfance + érotisme et +). En attendant, Eva cherche des petits boulots d'appoint. Moi aussi…

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