18.10.09

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k je tiens à remercier M. Michel Drucker d'avoir diffusé la bande-annonce du nouveau film de Jean-Pierre Jeunet. Cela m'a permis de me réjouir de n'être pas obligé de visionner ce nouveau chef d'œuvre nauséeux du brocanteur du cinéma, grand maître de l'image jaunâtre. (Je n'ai pas toujours tout détesté chez Jeunet, mais Amélie Poulain m'a décidé à le boycotter définitivement). Dans le même ordre d'idées, je suis aussi assez ravi de louper le nouveau Arthur et les Minimoys de Besson, dont la seule photo de l'affiche me donne envie de fuir en Sibérie. A propos, il n'y a pas si longtemps que ça, un soir dans une chambre d'hôtel russe j'ai regardé à la télé de longues bribes du Cinquième élément de Besson. Dans mon idée, c'était un film de SF sérieux à l'américaine. Or j'ai découvert que c'était simplement une sorte de spectacle de cabaret d'un kitsch repoussant. Les Français, qui se targuent d'être des gens raffinés, dépositaires d'une grande tradition artistique, font les films les plus moches du monde. Dans le meilleur des cas ce sont des œuvres neutres sans la moindre invention, souvent à cheval sur les bonnes manières et accros au patrimoine. Je me rappelle encore comment dans le risible L'Heure d'été ce brave Assayas stigmatisait implicitement l'idiotie des ados écoutant du rap, et l'opposait à la tradition culturelle bourgeoise représentée par une maison ancestrale pleine de croûtes et poteries de musée. The french classe, c'est à dire où souffle l'esprit le plus étriqué et mesquin.
Résumé : soit
on a la brocante des Puces (Jeunet), soit le kitsch criard (Besson), soit la bourgeoisie snob (Assayas). Entre ces trois pôles, pas grand chose, à part quelques individus qui tournent résolument le dos à leur époque, aux modes, à la mondanité, à la tradition, au fétichisme décoratif, pour travailler dans une autarcie matérielle et/ou spirituelle. Autrefois, ça aurait été Tati ou Bresson. Aujourd'hui je vois une maigre poignée de septuagénaires (et plus) : Godard, Resnais, Cavalier. Aucune relève à l'horizon (à part Grandrieux et un ou deux que j'oublie). Heureusement, il n'y a pas que la France dans la vie

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