1.10.09

belœil

k j'ai beau me forcer, j'ai beau reconnaître la grâce et l'intelligence de Vincere, son intégration des images d'archives, la grande dans la petite histoire, l'Histoire racontée par le cinéma (Le kid de Chaplin, où cette Ida Dalser voit le reflet de son malheur de mère). J'ai beau reconnaître l'influence très bénéfique de Daniele Cipri sur le design du film (le cinéaste le plus dingue d'Italie au service du cinéma le plus classique, c'est cocasse). Pourtant, je ne suis pas transporté par cet opus virtuose de Bellocchio, le dernier auteur respectable du cinéma italien. Trop d'images d'archives justement, trop de mises en abyme du fascisme dans le cinéma, trop d'osmose pesante entre folie et fascisme. Même si Giovanna Mezzogiorno doit émouvoir avec son faux air de Romy Schneider, je vois surtout la fresque. Et moi les fresques (à part celles de Giotto)…

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