19.10.09

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k je retire tout ce que j'ai dit sur Jarmusch, qui est quand même un cinéaste aventureux et inventif. En effet, malgré une certaine bêtise, assumée ou revendiquée, que je qualifierai plutôt de candeur, malgré l'inconsistance du scénario, la vacuité des dialogues (comme gimmick : Est-ce que vous parlez espagnol ?”, c'est un peu simple), malgré une forme de prétention que j'appellerais plutôt frime, il ne s'appuie sur aucun schéma préexistant et fait des tentatives de renouvellement du récit et de la mise en scène. Le reproche majeur qu'on pourrait lui adresser, qui est le même que pour la plupart de ses films, c'est son incapacité à envisager un long métrage comme un tout. Le syndrome du sketch. Oui, il aurait pu faire quelque chose de mieux avec Paz de la Huerta (la fille nue), mais tel quel c'est déjà charmant. Il y a une vraie liberté chez Jarmusch.
k je n'en dirai pas autant du vétéran Coppola, qui est tombé au fond du tonneau de l'académisme (avec Tetro), et se prend pour Orson Welles à chaque plan (mon Dieu, quelle vanité !), plus biscornu que le précédent. En même temps, il fabrique un mélo poussif et poussiéreux sur la famille, la création, la folie. Un vrai pudding ridicule et le plus souvent caricatural (le Festival de Patagonie ; la "plus grande critique d'Amérique latine"), qui confirme la dégringolade du cinéaste. Qu'a-t-il réalisé de vraiment solide en dehors de Conversation secrète et d'Apocalypse now ? (Le Parrain reste à réévaluer, mais le cabotinage fatal de Brando doit rendre le premier volet inregardable). Coppola fait partie des fausses valeurs, des bluffs tellement gros que tout le monde les gobe sans réfléchir

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