24.9.09

*T*S*O*L*

k pas pu m'empêcher de regarder Lost hier soir sur TF1, mais j'ai sombré avant la fin (trop tard, j'ai école le lendemain). [soit dit en passant j'y suis tellement habitué, et en VF, que lorsque j'entends un des personnages de Desperate Housewives doublé par celui qui fait Sawyer dans Lost, j'ai l'impression d'une imposture].
Bref, ça me lasse, ça m'agace souvent, pourtant il y a quelque chose là-dedans qui me happe et me donne envie de regarder. Pas forcément les personnages, mais l'ambiance, le décor. Et surtout la musique de Michael Giacchino, sans doute la meilleure musique de série que j'ai jamais entendue (peut-être meilleure que celle de Twin Peaks) parce qu'elle est totalement originale, totalement organique, et qu'elle joue sur des stimuli proches des réflexes de Pavlov — qui faisait saliver des chiens conditionnés juste en leur faisant entendre une clochette. Même orchestralement c'est vraiment très osé et inventif (bizarre, je n'ai pas retrouvé ça dans les musiques de films de Giacchino). J'adore aussi les soufflements à l'envers qui permettent de passer du présent à une autre époque.
Le concept est évidemment très gratuit, mais il se complexifie sans cesse. Ce qui me plaît c'est cette façon incessante de broder et de rebroder sur un même canevas. Un éternel work-in-progress. Il y a aussi la démesure fantastique. En fait le truc qui me fait vibrer c'est que c'est complètement métaphysique (au propre et au figuré). Cette idée que l'Ile est une entité vivante, protégée par des monstres invisibles, c'est beau comme un mythe antique. Evidemment, Lost n'est plus à la mode… Mais je suis snob : j'ai toujours aimé prendre le contrepied des modes

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