15.9.09

.ccccccritique partouttttt.

k un peu de tout en vrac.
Il y a un blogueur très sérieux, très pertinent, qui écrit des vraies critiques de films dans son blog à l'apparence très sobre (clic h). De longues analyses d'Oliveira, Ford, Tarantino, etc. Une ou deux fois il s'est moqué de moi, mais je ne lui en veux pas. Ce que je ne comprends pas c'est qu'on puisse écrire des articles de fond sur Internet en faisant abstraction du support. Le style, le propos et la forme doivent à mon sens être différents dans un blog. Quelle que soit l'indéniable qualité de ces écrits, ils sont illisibles. On se croirait à l'école (ou à la fac). Prenez vos manuels…
Il y a encore plus illisible : ceux qui pèchent par excès inverse, en étant tellement sûrs d'eux, tellement elliptiques qu'ils sont incompréhensibles. Ils confondent blog et journal intime ou bloc-notes. C'est le cas d'un blogueur célèbre pour son irascibilité, Z., qui a traité mon blog de "cafardeux" et de "ruminatoire" (quelque chose dans le genre), bien qu'il ne soit pas lui-même un très joyeux luron. Cela dit, ce n'est pas un idiot et il a un goût (souvent assez) sûr, mais il adore les paradoxes oxymoronesques, genre "c'est nul donc c'est bien” ou "c'est bien parce que c'est nul". Mais il développe si peu ses arguments qu'ils paraissent gratuits, d'autant plus qu'il généralise à gogo
(genre : "disons la photographie contemporaine succombe la plupart du temps à l'esthétique du photogramme”). Quant à moi, comme je l'ai déjà dit, je n'ai aucune intention critique ou analytique dans ce blog. Je fixe mes pensées fugitives ou bien je raconte ce que j'ai vu et ce que ça m'évoque, c'est tout. J'ai bien essayé, pendant une semaine ou deux, de tenir un blog classique où je traiterais des sorties chaque semaine. Mais c'était trop contraignant et rébarbatif et j'ai vite arrêté.
k je déplore que Les Inrocks aient consacré si peu de place au film Violent days, à mon sens le meilleur film de la semaine. Mais les modes et l'air du temps sont plus puissants que tout. Peu de gens y résistent. La société est affreusement grégaire. Dommage qu'elle se nourrisse constamment d'elle-même, reproduisant indéfiniment les mêmes schémas, au lieu de se remettre en question. Ça m'a toujours fait marrer les gens de gauche ou d'extrême-gauche qui parlent de monde meilleur, mais qui en fait veulent seulement changer le mode de hiérarchie et de répartition des richesses. Ils ont exactement les mêmes aspirations, le même modèle de civilisation, le même rêve de "sam' suffit" que les droitiers. Réflexion que j'avais faite un jour à un journaliste de L'Humanité, très sympathique au demeurant, qui était mille fois plus bourgeois que moi, qui ne suis pas de gauche (je suis contre la droite, c'est tout). Mais il n'avait rien compris à ma diatribe

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