28.9.09

-----cav—a—a—l—

k je connais mal l’œuvre d’Alain Cavalier. Après avoir découvert il y a quelques années son road-movie parfait, Le plein de super, digne équivalent des fleurons américains du genre, puis vu Irène aujourd'hui même, je me dis que j’ai loupé un cinéaste majeur. Certes ça avait mal commencé avec Thérèse, mélo chrétien qui m’avait hérissé par son sujet comme par son traitement maniéré (Cf. “Laurent, serrez ma haire…”). Mais ensuite, j’ai visionné ses superbes vignettes sur d'anciens métiers féminins, et j’ai commencé à changer d’avis. Irène est le premier de ses films intim(ist)es en vidéo que je vois. Une révélation. L’histoire de sa femme jeune et belle disparue dans un accident il y a 35 ans… Une proximité, une impudeur saine (sans exhibitionnisme), et surtout un grand talent de conteur. On est pris. D’autant plus impressionnant qu’il semble que Cavalier fasse sa voix off en direct en tournant (en tout cas dans les plans où il se filme dans un miroir). Exemple à méditer par les vidéastes de tous poils

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

no entiendo