11.9.09

¿ lucile/serena/louise ¿¡¿

+ le mystère s'épaissit. J'ai vraiment aimé Violent days, belle geste qui intègre rock'n'roll années 50 et culture ouvrière, documentaire et fiction. Je voulais en savoir plus, rencontrer la réalisatrice du film, Lucile Chaufour. J'avais vaguement en tête de l'interviewer pour ce blog. Ça n'a pas vraiment été possible. Elle ne voulait pas… Certes, je l'ai bien rencontrée hier dans un café du boulevard de Ménilmontant. Elle est loquace, voire bavarde. Nous avons échangé sur nos souvenirs proches, rock, rockabilly, rockers, teddy boys et tutti frutti (dont j'étais très féru à 18-20 ans). Lucile a un point de vue structuré et distancié sur la question, sur le(s) sujet(s). Ce n'est pas une simple amatrice de rock. Mais au-delà du film et ce qu'il recouvre, impossible d'en savoir plus. Y compris la date du tournage. On devine que Violent days a été tourné il y a une dizaine d'années (quinzaine ?). C'est tout. On n'attendait même plus sa sortie. Le noir et blanc, l'allure rétro des protagonistes, férus de rock et de fringues années 1950, compliquent la datation. Le plus étrange, je l'ai réalisé après coup, après avoir passé une heure avec la réalisatrice : Lucile Chaufour est Serena Lunn, l'interprète principale de son film. Mais pourquoi cela n'est-il jamais dit ? Dans le film elle était blonde platine. Maintenant elle est brune avec les cheveux courts. Vertigo, le retour ? Premier cas à ma connaissance où un réalisateur ou une réalisatrice se cache sous un pseudo pour jouer dans son film. “Lucile" est aussi l'actrice principale de son court L'amertume du chocolat, programmé avec Violent days. Là elle est brune et porte un autre nom au générique (soit Louise Charpentier, soit Marie Luhner). Même "Lucile Chaufour", ça sent le nom d'emprunt. Qu'une aficionado du rock'n'roll se prénomme Lucile — titre d'une chanson de Little Richard — serait trop parfait. Impossible d'en savoir plus sur les prémices du film, sur la biographie de cette cinéaste, aussi sympathique, cultivée et diserte que secrète. Cela ne change évidemment rien à la qualité du film qui jongle en virtuose avec le réel et le romanesque. Comme Lucile dans la vie




------>la cinéaste et son double (l'amertume du chocolat)->



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