k créé un autre blog en parallèle. Pour l'instant je n'en parle pas trop parce qu'il est un peu sommaire et pas au point. De toute façon c'est quelque chose de plus basique et scolaire.
A propos du Roi de l'évasion de Guiraudie, je suis assez d'accord sur ce qui se dit un peu partout, sauf qu'il me semble qu'on force un peu son enthousiasme. Certes c'est beaucoup plus drôle et direct que ses deux premiers longs (régression décevante par rapport à ses moyens), mais il y a toujours un moment où ça tourne en rond, où ça devient systématique. Assez bluffé par la première heure en gros, j'ai commencé à décrocher à partir de la cavale du couple. Il faudrait que je le revoie pour dire exactement à cause de quoi. Mais ça m'a semblé s'étirer de façon injustifiée. Ensuite la fin, où quasiment tous les personnages se retrouvent dans une sorte de partouze, est un peu inutile pour moi. Ça fait un peu pirouette ou boucle pour boucler la boucle. Par ailleurs, si les situations sont audacieuses, notamment sur la vision de la nudité des corps âgés, Guiraudie reste dans une forme d'hypocrisie traditionnelle qui consiste à montrer les actes sans vraiment les montrer. Dans ce cas, je pense qu'il vaut mieux ne rien suggérer (rester dans le hors champ), au lieu de mimer.
Ah oui, j'oublie le plus important : pour la première fois, Guiraudie m'a énormément rappelé le Buñuel période française. Même unheimlichkeit, étrangeté permanente du quotidien qu'il me semble retrouver — encore une fois il faudrait le revoir — dans l'aspect artificiel (lumière ?) de certaines séquences d'extérieurs. Un naturalisme un peu Grévin, ce qui n'est pas péjoratif pour moi
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no entiendo