"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
12.7.09
-f*A*n*T*A*S*y-
" tout à coup l'intuition que le seul genre que personne dans la cinéphilie bien-pensante n'ose jamais défendre, c'est la fantasy, le style à la fois archaïque et merveilleux du conte de fées, que l'on trouve aussi bien dans Harry Potter que dans Le seigneur des anneaux ou Le monde de Narnia. Bref, ce genre mal aimé n'a vraiment pas la cote (contrairement à d'autres qui en sont proches, dont le cinéma d'horreur ou la SF). Cela risque de changer fin 2010 avec la sortie de The last airbender de M. Night Shyamalan, adapté d'une série télé, qui mêle fantasy et bribes de tradition chinoise. Bref, du kung-fu fantasy que les intellos du ciné n'étaient pas à priori disposés à adopter car c'est pour eux le summum du kitsch et de la ringardise. (Ils ont naturellement tort, car le summum du kitsch et de la ringardise se tapit sans doute quelque part du côté du plus obscène des cinémas sociaux, entre Loach et les Dardenne, chrétiens mal digérés). Tout ceci me rappelle ces livres pseudo-initiatiques écrits par le pseudo-Tibétain Lobsang Rampa, publiés par J'ai Lu couverture rouge, que je dévorais avec délices dans mon adolescence
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no entiendo