7.7.09

an+kur`

de k moins en moins de choses à raconter. Mon ordinateur est en train de rendre l'âme à petit feu.
Ah, si, je me faisais la réflexion que certains journaux ont une forme de génie dans leur manière de justifier constamment leurs engouements pour des blockbusters américains (dernier en date : Public enemies de Michael Mann) ou des
films faciles français (Les beaux gosses, etc.), de se trouver constamment en phase avec les œuvres primées aux César (exemples entre mille : Desplechin, Kechiche, Ferran). Ceci en minimisant systématiquement le cinéma marginal, indépendant, non-occidental, juste toléré comme un parent pauvre mal habillé.
On me répondra soit : c'est la vocation d'un magazine se voulant populaire d'aller dans le sens des goûts majoritaires… Certes. Mais ce qui m'échappe ce sont toutes ces contorsions esthétisantes. Je suis tellement plus simple : j'aime les œuvres sombres, sobres, discrètes, souterraines qui ont d'emblée une plus-value artistique. Je ne suis pas comme ces artistes du pop-art qui essayaient de vendre des reproductions de boîtes de conserve comme des œuvres de démiurges absolus. Bientôt on enseignera le concept de people dans les facs de sciences humaines.
Parfois on a beau faire tous les efforts possibles pour aller dans le sens du populo, mais le populo, lui, ne le suit pas.
Une publication qui trouve tendance d'aller dans le même sens que la majorité est-elle vraiment excitante ? Certainement pas pour moi qui ait toujours trouvé plus amusant de prendre les sens interdits

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