"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
22.7.09
fat///um
k encore un film chinois (même profondeur de champ, mais plus branché —> image bleutée), Memory of love, qui m'a fait penser que la fatalité n'existait pas dans la réalité. C'est un cliché romanesque, une mécanique littéraire. Le film joue avec cela sans tomber dans le piège. Un beau mélo moderne. Il faut que j'y repense. Pendant qu'on est dans les sorties à venir, j'ai été pas mal déçu par le dernier Elia Suleiman, Le temps qu'il reste (ne pas confondre avec Le temps qui reste de Ozon). Il progresse plastiquement. C'est beau, épuré… Mais narrativement c'est trop hybride, et trop sérieux. Il retrace en trois coups de cuiller à pot les tourments du peuple palestinien depuis 1948. Ensuite, il fait son numéro doux-amer habituel, ponctué de ses inénarrables apparitions droopiesques. Ça ne commence vraiment que quand Suleiman apparaît, mi-Nosferatu, mi-Thierry Ardisson. Du coup, j'ai regretté qu'il ne prenne pas le risque de filmer ailleurs qu'en Palestine. Dommage, car ce mec a vraiment du potentiel. Son humour est génialissime. Il pourrait être le nouveau Tati. Mais je pense qu'il ne fouille pas assez ses sujets. Il se contente de petites idées mises bout à bout. Quant à ce qu'il dit sur la Palestine (ou sur son père, résistant), je n'ai pas l'impression d'avoir appris quoi que ce soit. Le B.A. BA
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no entiendo