1.4.10

de tout

un certain buzz se précise autour de mon film. Mais je ne me fais pas d'illusion. Ça va se calmer dès que les gens l'auront vu. Les gens vont au cinéma pour trouver des réponses, pour être "émus”, transportés, confortés, remués. Mon film est ailleurs, du côté de l'énigme, du questionnement, de l'incongruité, de l'inconfort. Il ne répond à rien, ne résout rien, et met le réel en équation sur un mode un peu goguenard
nous sommes déjà en avril et je peine à trouver des meilleurs films de l'année. Deux déjà sont pressentis : La pivellina et The rebirth. Certains sont possibles, mais ne devraient pas passer la rampe : Amer est un objet splendide, mais je n'ai pas été pris — si je dois regarder un film uniquement comme un tableau ou un objet d'art, ça ne me suffit pas — ; L'absence (dont j'ai rencontré le réalisateur aujourd'hui) me plaît beaucoup pour son évanescence (et celle de sa comédienne principale, Cécile Coustillac), mais j'aurais aimé quelque chose de plus radical quelque part (où ?) ; Domaine me plaît pas mal aussi, mais j'hésite encore (assez snob quand même) ; Lenny & the kids (Go get some rosemary) des Safdie est charmant, mais je l'ai trouvé un peu trop éclaté, décousu par rapport à The pleasure of being robbed, dont la linéarité, le principe causal, m'avaient emballé (et puis je préfère un film enfantin à un film sur des enfants). Il y a aussi le Philippin Lola, que j'ai tendance à admirer plus que je ne l'adore. J'ai beaucoup aimé le regarder, mais de là à m'en souvenir avec émotion dans deux ans, il y a un monde. A suivre

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