27.4.10

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deux pékins à la première projection de presse de mon maudit film maudit ce matin. Lol. Les quelques journalistes qui lisent ce blog et n'ont pas été contactés peuvent s'adresser au producteur : bernard.cerf@gmail.com
Comme je le disais je me positionne exactement à l'opposé d'Avatar, sur tous les plans, financier, technique, esthétique, idéologique. 99,9% (évidemment c'est plus) de ces moutons ne peuvent évidemment (normalement) pas s'intéresser à Crime. Je serais fort marri qu'un critique fortiche parvienne à montrer une convergence entre les deux films. Pour moi, Avatar condense toute l'horreur et le mensonge du monde actuel. Ce n'est pas un film honnête. Le mien, lui, condense toute la perplexité et l'indécision que génère ce même monde de jouisseurs de 3D multicolore.
P.S. Cela dit, je me sers d'Avatar comme d'un bouc émissaire personnel, parce que c'est plus pratique. Ce n'est évidemment pas la pire chose qu'on puisse voir. Ce que je déplore et réprouve c'est avant tout cette tendance croissante de la critique à voler au secours du succès. On en arrive au paradoxe que les films figurant dans les Top 10 annuels des critiques, sont souvent les mêmes que ceux qui sont primés aux Césars (voire aux Oscars : cf. Démineurs). Idem pour les succès public. Les plus gros succès Titanic et Avatar ont également une incroyable cote critique. (On se croirait dans les pays de l'Est d'antan : Big Brother is watching you). Heureusement que les critiques culinaires ne portent pas aux nues les MacDo. A quoi sert la critique quand elle valorise des œuvres archi-consensuelles ? Elle ne fait que légitimer le commerce. Evidemment je généralise. Mais c'est une tendance, une mauvaise tendance. Je ne dis pas que je suis irréprochable. Moi aussi j'ai des côtés très grand public. Mais je ne le claironne pas, au moins

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