18.11.09

feu vert

k pour compenser le mauvais arrière-goût d'Accident, quelques mots rapides sur Les chats persans de Bahman Ghobadi, vu dans un état bizarre (petit problème aux yeux). Il m'a fait l'effet, au-delà de ses facilités/niaiseries, d'un bain de jouvence. Fimage/montage souvent n'importe quoi (ou alors tellement moderne que je n'en suis pas encore là), illustration trop systématique de chaque séquence musicale par un patchwork documentaire. Pourtant, à sa manière très bâclée, c'est une sorte d'équivalent impur, superficiel, de Millenium Mambo de Hou Hsiao Hsien. Les puristes vont s'indigner, mais je trouve que par comparaison Les chats persans donne un coup de vieux à MM de HHH, et le fait paraître presque académique (trop clean). Un certain je m'enfoutisme a parfois quelque chose de libérateur/jouissif. Après ce n'est pas un très grand film, mais c'est, avec le magique Lettre à la prison, incunable génial (de Marc Scialom), repêché des oubliettes de l'histoire, celui qui m'a remué le plus ces dernières semaines. L'antithèse absolue étant le bien nommé Cirque du freak (Assistant du vampire), avec John C.Reilly en mixte pitoyable de Régine et Billy Idol. Je n'ai pas vu les Twilight, mais j'ai du mal avec les vampires. Dans vampire, il y a pire… Je dis ça, mais deux de mes films préférés, Vam-pyr (que je rêve de voir en salle — je ne l'ai vu qu'en K7 ; je l'avais honteusement zappé dans le temps avec mes amis punks à la Cinémathèque ; on était entrés et sortis) et l'inoxydable Nosferatu, appartiennent à ce sous-genre

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