9.11.09

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k un documentaire qui dénonce l’horreur du complexe agro-alimentaire américain (Food Inc.) m’a fait repenser au dernier Michael Moore. Ce qu’ils stigmatisent tous deux à leur manière pataude ou trop illustrative (préférable à rien du tout) c’est le capitalisme et ses conséquences. Deux exemples plus ou moins connus, mais qu’il convient de rappeler, justifient à eux seuls le film de Moore : la prison privée pour ados, créée par des businessmen qui graissent la patte à des magistrats pour la remplir coûte que coûte (des enfants sont enfermés pendant des mois pour avoir proféré une insulte) ; ou les firmes célèbres (banques, etc.) qui souscrivent des assurances sur la vie de leurs employés (à leur insu), pour toucher le pactole lorsqu’ils décèdent (de préférence jeunes). Ce qui m’a plu chez Moore, c’est qu’il prononce explicitement ces mots : “le capitalisme c’est le mal”. Le hic c’est qu’il fait aussi dire ça à deux prêtres, comme si le clergé était la référence suprême en matière de morale. Autrement dit, l’antidote au capitalisme serait la religion, modèle d’altruisme ! De plus cela infère une amusante connivence entre satanisme et multinationales. En parlant de Satan, le film auquel je repense le plus en ce moment, c’est Paranormal activity, que je trouve décidément fort bien réalisé, malgré ses apparences frustes. J’adore le passage où l’héroïne, possédée, passe plusieurs heures debout, immobile, devant son lit, à regarder son petit copain (on le sait grâce au flash forward, principal gimmick du film). Apparemment, ça se termine exactement comme Rec 2. Mais depuis, j’ai appris que PA avait trois fins différentes et que malheureusement on avait choisi pour la France la plus sobre, qui n’est pas forcément la meilleure, si je me fie à ce qu’on a raconté des deux autres (l’une presque identique, l’autre avec un important subplot). On verra ça dans le DVD je présume…

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