† dans la famille To, mauvaise pioche : Accident de Soi Cheang, produit par Johnnie To. Incompréhensible, invraisemblable, piètrement réalisé… Tellement absurde qu'on n'entre jamais dans le film. Si j'ai bien compris (pas sûr), ça raconte les malheurs d'un spécialiste de meurtres maquillés en accidents, qui lui-même voit des faux accidents partout et espionne tout le monde. Un sujet de comédie hélas pas du tout traité comme tel (d'ailleurs il n'y a aucun ton, aucun affect d'un bout à l'autre, à part quelques flashes-back idiots). Au début, on a l'impression que ça va ressembler à l'excellent Filatures de Yau Nai Hoi, également produit par To, mais ça s'effondre complètement. On est largué d'un bout à l'autre — comme le héros, qui croit en prime que sa femme morte dans un accident d'auto a elle aussi été assassinée. Le cinéaste montre sans cesse la montre cassée de la femme… Warum ? Sag warum…
† “…Ce monarque fut enchanté d'apprendre qu'Alaciel vivait encore. Il l'envoya quérir, et la reçut avec une joie inexprimable. Cette princesse, qui avait eu successivement huit amants, et qui avait couché plus de mille fois avec eux, entra dans le lit du monarque comme pucelle, fit accroire à son époux qu'elle l'était véritablement, et vécut avec lui dans une longue et parfaite union. Aussi, dit-on communément que bouche baisée ne perd ni son coloris ni sa fraîcheur, et qu'elle se renouvelle comme la lune”.
Giovanni Boccaccio, Le Décaméron
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