† coïncidence : au même moment je reçois une invitation pour la projo du documentaire Face aux fantômes de Jean-Louis Comolli, où l'on “interroge les influences qui ont conduit à la réalisation du film d'Alain Resnais Nuit et brouillard". Un docu co-produit par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Justement ce dont je parlais plus haut. Les œuvres vertueuses n'ont-elles pas aussi, in fine, insidieusement, involontairement, par capillarité, un effet pervers ? Sans doute pas, mais on peut toujours poser la question
"il m'a fallu beaucoup contempler d'ombres pour pouvoir faire avancer mon rêve d'ombres. Et ensuite il m'a fallu beaucoup de rêve et de contemplation pour mettre les deux ensemble, et véritablement voir dans les ombres ce que je voyais dans mon rêve" C. C.
19.5.10
SS
† Après les nazis-zombies dans la neige du Norvégien Dead Snow en 2009, on annonce Iron sky, une comédie finlandaise où des nazis sont basés sur la lune avec des soucoupes volantes. Apparemment commencé depuis 2008, le film a un site et se finance grâce à une souscription. La bande-annonce, extrêmement convaincante (clic) pousse à se demander quelle part de premier degré il y a dans tout ce second degré. Et si tout ce "devoir de mémoire" de bon aloi pour rappeler sans cesse l'horreur nazie avait en même temps entretenu la flamme, la fascination pour ce mal absolu ? Je me le suis toujours demandé
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no entiendo